dimanche 23 décembre 2012

Joyeux Noël Grand-Maman

Bonjour Grand-Maman. Je ne sais pas si tu le sais, mais ici c'est Noël qui se prépare. Comme à Joliette, c'est la folie au centre-d'achat. Les gens font la file devant le stationnement du stade juste à côté pour trouver une place pour garer la voiture, le stationnement du centre-d'achat, le Quicentro, est complet. Je ne me suis pas aventuré pour aller découvrir les soldes. 

Le seul cadeau que j'ai acheté est un ensemble de crayons de couleur et un aiguisoire pour mon ami du dépanneur. Je ne me rappelle pas du nom de mon ami mais je sais qu'il a 6 ans, qu'il est très impressionné de savoir que je viens du pays des pingouins. Il ne connaissait pas le Canada, je lui ai dit que je restais juste à côté du pays du père-noël. Il m'a demandé si ce pays étais aussi celui des pinguinos (pingouins), je lui ai dit qu'il avait visé en plein dans le mille. Il est un très bon professeur d'espagnol et peut dire "mon nom est..." en anglais. 

Je lui avais rapporté un petit pingouin en toutou de la collection de maman. Il était très content de savoir que c'était un pingouin qui venait du pays des pingouins. Je lui ai demandé comment il allait l'appeler. Il m'a répondu que le pinguoin allait s'appeler "Superman". Je trouvais que c'était un très beau nom pour un pingouin.

Cette semaine. je suis retourné sur le Pichinca, le volcan devant chez moi. Il y a un téléphérique qui part de Quito qui est à 3km au dessus du niveau de la mer et monte sur la montagne à 4km. Le trajet en gondole prend 10 minutes. Je ne suis pas très amateur des hauteurs. Je m'assis donc du côté de la gondole qui fait face à la montagne. Je me retourne une fois de temps en temps pour admirer la vue de Quito. Le téléphérique monte tellement haut qu'on arrive à voir la vallée de l'autre côté de la crète de montagne de l'autre bord de Quito. La vue est magnifique. 

Bien entendu, Popo est venu avec nous. J'étais avec Kaya et Juan Manuel, l'ami SANDULOCO. La dame au pied du téléphérique m'a dit que Popo n'avait pas le droit d'aller dans le téléphérique. Je lui ai dit que Popo avait le droit d'entrer dans le téléphérique, qu'il est venu souvent et qu'il n'y avait pas de problèmes. J'avais pris la peine de mettre Popo dans son sac. Elle m'a dit que si je voulait apporter Popo avec moi, il devait être caché pour prendre le téléphérique. J'ai donc mis mon chandail sur le sac pour couvrir la tête de Popo et tout a bien été. 

Mais c'est rendu en haut du téléphérique que la vraie aventure commençait. Un sentier nous emmenait vers le sommet rocheux du volcan. Nous avions à monter encore 700m pour se rendre en haut. La promenade nous a pris à peut près 2h30 pour monter et 30 minutes pour descendre. L'air est beaucoup plus frais en haut. Ce qui est étrange est que le soleil, lui, est très chaud. Donc, sans les nuages, on brûle et avec les nuages, on sort le foulard. 

Une autre difficulté de cette randonnée était de respirer. Plus on montait, moins on trouvait d'oxigène pour respirer. Je faisais des petits pas, un à la fois, gauche, droite, gauche, droite, en me disant que ce n'était pas une course et que je pouvais prendre toutes les pauses que je voulais. Personne n'était là pour se presser. C'était la 3e ou 4e fois que j'allais faire cette randonnée. Je connaissais bien le début de la promenade mais nous avons rapidement atteint le point le plus loin où je m'étais rendu. J'avais comme objectif d'aller toucher au sommet rocheux. J'étais bien motivé.

Le paysage était de toutes beautées. Nous marchions sur la crête de la montagne avec une vue sur toutes les montagnes qui entourent Quito et les quelques volcans qu'on peut appercevoir. J'ai vu 3 volcans avec des sommets enneigés autour d'ici. C'est très impressionnant de voir ça. Je t'ai peut-être parlé du Cotopaxi qui est un volcan qu'on peut voir de Quito lorsque le ciel est dégagé. À date, je l'ai vu 4 ou 5 fois maximum. C'est très impressionnant de voir ce volcan. Il a exactement la forme qu'on connait des volcans. Un triangle immence avec le toit blanc. C'est très joli.

Nous avons finalement atteint mon objectif sur le Pichincha. Je me suis rendu au cap rocheux. La fin de l'aventure ressemblait plus à de l'escalade qu'à une promenade. Je n'avais aucune intention de jouer dans les émotions fortes. Mon seul but était de faire la promenade, de regarder le paysage et d'atteindre le cap de roche. But accompli. Il m'étais rendu difficile de faire de longues distances sans prendre de pauses. Les dernières pauses étaient maintenant espacées de seulement 15 ou 20 mètres. Nous avons pris quelques photos pour immortaliser le moment et avons repris notre route vers le bas de la montagne. Le retour était très facile. Ça descend et j'avais droit à de plus en plus d'oxigène pour chaque pas que je faisais. 

30 minutes et nous étions revenu au téléphérique. Popo retourna dans son sac, le chandail sur la tête. Je pris la même place dans la nacelle pour descendre, j'y fit même une petite sieste. Nous avons pris un taxi pour retourner à la maison, mangé un bon souper santé et avons bien dormi cette nuit là.

Nous avons eu une petite fête le 21 décembre pour célébrer la fin du monde. J'étais surpris de connaître la majorité des personnes présentes. Malgré plusieurs peronnnes qui parlaient français, j'ai pu pratiquer mon espagnol en masse. Je m'en vient pas mal pas pire. Je comprends presque tout et j'ai de plus en plus de vocabulaire. 

Je suis retourné quelques fois au marcher public Inaquito pour manger mon Hornado. Un Hornado est un cochon qui a cuit sur la broche toute la nuit. C'est servi avec de la salade, des patates pilée mélangées avec du fromage et des épices qu'on appelle du "llapingacho" et un morceau d'avocat. Bien entendu, je me suis arrêté au comptoir à jus, le même qu'à chaque fois, pour me prendre mon jus de melon. Encore cette fois ci, elle m'a versé mon jus, elle a versé 3 autres jus et m'a donné le restant dans un 2e verre. J'ai donc eu droit à ma yapa (le restant du blender) en prime. 

Alors, voilà a quoi a ressemblé le quotidien de mes derniers jours. Je sais qu'il y a beaucoup de neige au Québec, je t'envoie donc tout le soleil que je peux. Vue que ce blog s'adresse à toi, je te mets en charge de partager mes bons voeux à toute la famille. Je pense souvent à toi. Porte-toi bien et n'oublis pas de venir me dire bonjour si tu passes dans le coin. Joyeux Noël Grand-Maman

samedi 15 décembre 2012

Quito les nuages


Bonjour Grand-Maman. Pas de nouvelles, bonnes nouvelles. J'ai travaillé toute la semaine. Je suis en train de livrer une pub pour Elvis et la pochette de disque de Guillaume D'Aou (mathieurenaud.com/tandem). Je suis bien content de ce que ça donne, je pense que le client aussi. 

Kaya est arrivée mardi soir je pense. On est donc trois chez Daniel. Daniel a sa chambre, moi j'ai ma chambre et Kaya dort dans le futon qui est dans le salon. La dynamique a trois va bien. On s'entend bien sur la nourriture et sur le ménage. Je me suis fait mettre en charge des déjeuner. Ça a l'air que je fais des bons déjeuners.

La température ici est très bonne. J'entends les gens se pleindre du froid mais à chaque fois ça me fait sourir. C'est foid comme quand il fait froid durant l'été. C'est bin correct pour moi.

Il y a beaucoup de nuage à Quito. Étant entre deux ligne de montagne, les nuages ont tendance à se ramasser. Les matin sont presque toujours ensoleillés. Les nuages commencent à s'installer tranquilement après le diner et le ciel est habituellement complètement couvert en fin d'après-midi. Je dirais que les nuages sont pas vraiement un poblème. Entre chaque nuage, il y a du soleil et le soleil est très fort. Trrrès fort.

De chez Juan Manuel (SANDULOCO), on a une très belle vue des nuages qui s'installent tranquilement. Vers 18h ou 19h, de son balcon, on voit à notre droite les nuage descendre tranquilement. C'est les building les plus loins qui se font engouffrer les premier. Après ça, l'église y passe puis les immeubles plus proches. On voit les nuages descendre la rue d'en face comme la lave qui descend tranquilement d'un volcan. On attend encore un peu et c'est notre rue qui y passe. Nous sommes donc sur le balcon et devant nous, au lieu de voir les maisons de l'autre côté de la rue, on est face à un mur blanc. Nous sommes rendu dans les nuages. Ils passent devant nous et descendent tranquilement la montagne. Un gros brouillard blanc.

Je pense jamais à mettre de la crème solaire. Quand on est à la plage, on sait qu'on s'en va se mettre au soleil, on se met de la crème. Ici, à chaque jour, il fait tous les temps. Ça prend de la crème solaire, un t-shirt, des lunettes fumées, un chandail et une veste. On met, on enlève, on met, on enlève. 

Notre jour de l'an se passera finalement à Mancora au Péru. J'ai fait beaucoup de recherche pour trouver où coucher. J'ai vu des petites maisons à louer. Avoir été deux personnes de plus, on aurait eu notre petit bungalow près de la plage. On a quand même trouvé une place bien correct (http://www.vivamancora.com/elmeromurique). Il y a un restaurent au premier plancher et des chambres sur les 2 autres étage. La place fait très vacances, c'est exactement ce qu'on cherchait.

Mancora est pas à côté. On prend un autobus à 13h le 28 qui nous amène de Quito à Guayaquil. Ce premier voyage prend entre 8h et 10h. Nous allons voyager de jour, je sais que le paysage est très joli. Rendu à Guayaquil, nous prenons un autre autobus à 23h30 qui nous amènera à Mancora. Nous débarquerons de l'autobus vers 8h le lendemain matin. C'est beaucoup de voyagement mais on aura tout le temps pour se reposer rendu là bas.

Popo ne viendra pas à Mancora. Il doit passer le jour de l'an chez la mère de Daniel qui a deux chiens. Il aura donc des amis pour fêter la nouvelle année. Comme tu as pu voir sur facebook, Popo avait perdu sa balle dans une bouche d'égout dans le stationnement devant la porte. Je lui lance souvent la balle à cet endroit mais j'ai découvert, au grand malheur de Popo qu'une des bouche d'égout n'avait qu'un demi couvercle. Nous sommes donc allés aujourd'hui faire un petit tour au centre d'achat et j'ai ramené 3 belles balles de tenis neuves pour Popo. Il était très content.

Le temps passe très vite ici. Je le vois pas vraiement passer, disons que j'ai pas le temps de le regarder passer. C'est bon signe. Je suis bien heureux d'être ici. Il y beaucoup d'amis, toujours du nouveau monde à rencontrer. Tous le monde est très gentil. Mon espagnol s'améliore un peu mais j'avoue que je parle habituellement en français, surtout depuis que Kaya est ici. C'est dans les sorties que je me pratique. Plusieurs personnes offrent de me parler en anglais mais je refuse. J'arrive à comprendre presque tout. La prochaine étape serait d'apprendre mes temps de verbe. Ça me donnerait un bon petit coup de main. 

Sur ce, je t'embrasse fort. Je te répète que tu es la bienvenue si t'as le goût de venir boire un petit café. Si le ciel est dégagé, je pourrai te montrer le volcan devant chez moi. 

dimanche 2 décembre 2012

Ventes records pour Sanduloco

Bonjour Grand-Maman. Aujourd'hui nous somme samedi. Le ciel est couvert comme il l'a été presque toute la semaine. Il pleut habituellement un peu chaque jour. Ma semaine a ressemblé à une semaine de travail. Je me suis occupé des sandwichs tous les jours sauf hier. Ma responsabilité devient de plus en plus clair. Quand j'arrive chez Juan Manuel, il me dit combien de sandwichil a vendu le matin. Je compte l'argent, je remets l'enveloppe de change à 40$, je mets les profits dans mes poches et j'ajuste le livre de compte. En deuxième lieu, je fais l'inventaire du réfrigérateur, j'établis l'objectif du lendemain, je calcul ce que nous devons acheter à l'épicerie pour pouvoir faire 5 ou 7 sandwich de chaque sorte et nous sortons faire les courses. Je prépare ensuite l'horraire du lendemain et y inscrit les livraisons si nous avons des commandes de prévues. Bien entendu, je fais tout ça avec Juan Manuel mais c'est moi qui en est responsable. Hier, Juan Manuel a vendu 24 sandwichs! C'est notre record! Il a du piger dans sa réserve personnelle de nourriture pour faire les sandwich. Nous n'avions pas prévu produire autant de sanswich!

Le journée d'hier, vendredi, a été très tranquile. C'était ma journée de conger. J'en ai profité pour regarder des films, faire un peu de ménage et faire quelques courses pour le souper. J'ai acheté un oignon, un piment vert, deux piments fort, deux tomates et un pequet de cigarette. Avec tout ça (sauf les cigarettes), j'ai fait une bonne sauce à spaghetti que nous avons mangé pour le souper. Daniel revenait de l'université à 10h30 avec deux amis, nous avons donc soupé à l'heure des riches! Tout était très bon. Nous avons digéré en jouant un peu avec Popo et nous avons terminé ça par un beau dodo bien mérité. 

Je suis bien content de ma deuxième semaine à Quito. J'ai bien profité de tout. J'ai beaucoup marché, j'ai pris du soleil quand il y en avait, j'ai passé beaucoup de temps avec Juan Manuel, ce qui m'a permi de pratiquer mon espagnol. J'm'en vien de plus en plus pas pire pantoute. Je connais de plus en plus mon bout de la ville de Quito et les manières de faire pour vivre le quotidien (aller à la fruiterie, faire laver mes vêtements, choisir mes déplacement selon le trafique, ect).

Les gens disent qu'il fait froid. Certains portent un foulard, la plupart, une petite veste. Moi je suis bien heureux de savoir qu'il a neigé au Québec et qu'il fait une quinzaine de degré de plus ici. J'suis pas mal bien avec ma petite veste détachée. 

Je commence à reconnaître certaines personnes qui demeurent dans le complexe. Ici, tout le monde se salue. À force de croiser les mêmes personnes, je fini par avoir quelques petites conversations. Pour eux, je suis facile à reconnaître. Je suis le seul blanc de la place et en plus j'ai un petit chien qui a habituellement une balle dans la bouche. Tout le monde est très gentil, c'est trèa agréable.

Nous sommes dans la semaine de la fête de Quito. Un peu comme durant le carnaval de Québec, il y a de l'animation dans les parcs, de la musique, des concerts spéciaux, le la nourriture traditionnelle et bien entendu, l'élection de la reine de Quito! Je n'ai vu aucune de ses activités mais j'ai vu l'élection de la reine à la télévision. Contrairement à la reine du carnaval de Québec qui a entre 18 et 24 ans, ici la reine a entre 45 et 70 ans. Je trouve que ça ressemble plus à une vraie reine qu'à Québec.

Je crois que mon corps s'habitue tranquilement à l'altitude. Je digère bien et je suis maintenant presque cappable de monter les escalier sans trop chercher mon air. Je réalise l'altitude de Quito habituellement en fin de journée quand les nuages descendent des montagne. On marche dans la rue et les nuages passent devant et derrière nous. On peut sentir les gouttelettes et l'air est tout propre. J'aime bien voir les nuages envahir la ville sur l'heure du souper. Habituellement, le ciel se dégage tranquilement dans la soirée sauf pour les grosses journées de pluie. Quito s'étend entre 2 chaines de montagne et est fait sur le long. J'habite sur le flan de la montagne du côté est. De chez moi, je peux voir Quito qui s'étend dans la vallé au centre et qui remonte sur les montagnes de l'autre côté. Je peux voir très loin, tellement que par temps dégagé j'ai une vue sur deux volcans, dont un avec le sommet enneigé. Je ne vois pas le sommet du deuxième volcan car je suis trop proche. Il y a par contre un téléférique qui part au bas du volcan à Quito et qui monte jusqu'à 4000 mètres (Quito est à un altitude de 3000m) à partir de où on peut suivre le petit sentier à pied pour atteindre le sommet du volcan. Je ne me suis jamais rendu. Je m'y suis parcontre promené mais chaque fois que je terminais de monter une côte, une autre côte encore plus grande m'attendait. Peut-être un jour.

Quoi d'autre... J'pense que c'est pas mal ça. Je ne sais pas trop ce que je ferai en fin de semaine. Je vais probablement alles compter les sandwich que Juan Manuel a vendu hier. Probablement une petite promenade dans le parc avec Popo pour ne pas trop briser la routine. Popo fait la fête chaque fois que j'approche de ce parc. Je crois qu'il l'aime beaucoup.

Sur ce, bon samedi. Je pense à toi et je t'embrasse de Quito. xxx

ps: Le soleil vient de sortir.

mardi 27 novembre 2012

Jamon, pollo y atun

Bonjour Grand-Maman. Aujourd'hui fut la première journée de production de sandwich Sanduloco. Je me suis levé avec le soleil (6h30) et je suis allé rejoindre Juan Manuel au marché public Inaquito à 8h au comptoir à jus. Rien de mieux pour commencer la journée qu'un bon jus de melon fraîchement pressé.

Nous avions 30 minutes pour acheter tout ce que nous avions besoin pour nos 7 commandes de sandwich. Tout a bien été, nous étions sortis à 8h25. Le marché est couvert et offre toutes les gammes d'herbes, d'épices et de céréales de la région. Tous les fruits et légumes auxquels on peut penser. Des comptoirs de fromage, de chocolat, de volailles, de viande et de jus, bien entendu. On peut aussi y manger la nourriture écuadorienne comme le porc, les patates, les oeufs, le blé-d'inde, le riz et le poulet. Écrit comme ça, ça ressemble pas mal à la nourriture de chez nous, on change les éléments de place pis ça donne un pâté chinois. La première fois que je cherchais une place pour déjeuner, je me suis retrouvé dans un resto traditionnel écuadorien. J'étais un peu déçu de me passer de mon bon "2 oeufs tournés saucisses patate", j'ai donc regardé les photos autour de moi et j'ai trouvé un plat dont je ne me rappelle pas du nom. Ce plat n'est pas servi en déjeuner mais contient de la saucisse, des patates et des oeufs servi exactement comme je le voulais. J'ai mangé toute mon assiette.

Après le marché public, nous avons marché rapidement vers la maison pour déposer nous vivres et sommes ressortis pour passer à la boulangerie et à l'épicerie. L'épicerie n'ouvrait qu'à 10h. Nous avons donc été obligé de relaxer un peu avant l'ouverture.

De retour à la maison, Juan Manuel a préparé les sandwichs, je les ai emballés et nous sommes partis faire notre tournée. Nous avons été obligé de prendre un taxi entre deux livraison. L'exercice nous a permis de réaliser que nous avions besoin de plus de temps pour la livraison et que certaines personnes considèrent que la sandwich se mange à 10h le matin, entre le déjeuner et le lunch. D'autres estiment que c'est un lunch qui se mange vers 13h30. Nous devons donc revoir notre stratégie de livraison et de production pour répondre aux demandes de notre clientèle. 

Une fois les sandwichs livrés, je me suis étendu sur le divan chez Juan Manuel et j'ai fait une belle sieste de une heure. La sieste fut bonne, Juan m'a dit que j'ai même ronflé. Je me suis excusé.

En fin d'après-midi, je suis retourné tranquillement à la maison en traversant le parc La Carolina (équivalent du parc Lafontaine à Montréal) au grand bonheur de Popo. Depuis deux jours, nous avions droit à de long moments de soleil. Ça fait changement du temps nuageux qu'offre l'hiver à Quito. La température en hiver joue entre 12 et 17 degrés celcius. Aujourd'hui, avec le soleil, ça donnait quelque chose comme 25 degrés. Je l'ai bien apprécié. En plus, pour la première fois depuis que je suis arrivé, le comptoir de jus dans le parc est ouvert. À mon grand bonheur. Les jus sont géants, faient à partir de fruits frais que je n'ai qu'à choisir et coûte 1.50$. Je me suis assis au soleil et j'ai bu mon jus tranquilement pendant que Popo se faisait des amis autour de moi. C'était un bel après-midi.

J'ai pris un taxi pour revenir à la maison qui me coûta 3$. En arrivant à la maison, Daniel m'avait laissé un enveloppe a aller remettre à l'administratice du complexe d'appartement. Elle était bien content de recevoir le paiment du mois et me raconta sa vie de fond en comble. De sa fille qui fais si bien la Fritada à sa dépression en californie. Je l'écoutais plus ou moins mais elle avait l'air de bien m'aimer, j'avais rien d'autre à faire et ça me faisait pratiquer mon espagnol. Certaine fois, je me surprends à comprendre facilement des phrases complètes. D'autre fois, je me retrouve dans un impasse linguistique mais ça fini toujours par s'arranger. Le plus difficile c'est de parler avec les enfants. Ils sont très gentils et patiens mais j'ai souvent de la difficulté à les comprendre. De toute façon, je réponds habituellement à l'affirmatif en riant. Je ris bien entendu du fais que je n'ai rien compris.

La soirée se passa devant la télé ET l'ordinateur à relaxer. Demain matin j'ai mon premier cours d'espagnol. Je vais rejoindre Andres mon ami/professeur là où il enseigne l'anglais. Je suis bien currieux de voir comment ça va se passer. Je dois me trouver un petit cahier pour faire les exercices. J'apprends beaucoup avec Juan Manuel mais j'ai bien hâte d'avoir un coach qui me fera apprendre mes temps de verbe.

Sur ce, je te souhaite une bonne nuit. Viens me dire bonjour si tu passes par Quito. Je t'écris bientôt.

Sanduloco

Bonjour Grand-Maman. Nous sommes rendu lundi soir. Une autre din de semaine de passée. La semaine passée, Juan Manuel (mon associé) et moi avons travaillé bien fort pour monter le projet des sandwichs. On offre officiellement le choix entre sandwich au thon, sandwich au poulet et sandwich jambon fromage. Après avoir fait un exemplaire de chaque, nous avons pris de belles photos que nous avons mis sur Facebook afin de s'annoncer. Le service de livraison est dosponnible le mardi et le jeudi pour le lunch. Les prix sont de 2.50$ pour la sandwich au thon, la sandwich au poulet est à 3.00$ et la sandwich au jambon est aussi 3.00$. Sur chacune des sandwich on fait entre 1$ et 1.50$ de profit.

Je dois préciser quelque chose par exemple. Quand Juan Manuel m'a demandé d'être son associé, je lui ai dit que je ne voulais pas travailler, seulement lui donner un coup de main. J'ai donc pris la position de l'investisseur. J'ai déboursé l'argent nécessaire au démarrage de l'entreprise (39$) et j'organise avec lui la production de tout ça. Les 39 premiers dollards qui vont entrer serviront à rembourser ma mise de fond. Après ça, le commerce va se mettre à rouler et Juan Manuel pourra commencer à faire de l'argent. Rendu là, je vais avoir organisé son travail et il pourra continuer ça tout seul. Je trouve le projet super intéressant mais je n'ai pas l'intention de me lever à 6h00 deux fois par semaines pour aller faire des sandwichs. Juan Manuel, par contre, sera bien content de faire un peu d'argent.

Nous avons fait imprimé les emballages de sandwich aujourd'hui. 1 photocopie noir et blanc nous donne deux emballages. Nous en avons pour 30 sandwichs. Nous avons 7 commandes pour demain. Nous en préparerons 15 et Juan Manuel va essayer de les vendre en chemin. Nous avons aussi une commande de 15 pour vendredi. Comme j'expliquais à Juan Manuel, chaque sandwich que nous ne vendons pas nous coûte 2$. Je ne suis pas gambler, j'aurais produit seulement les sandwichs commandées mais le risque n'est pas trop grand et Juan Manuel semble confiant. Tant mieux!

Tand qu,à moi, je pourrais aller suivre un cours d'espagnol qui me coûterait beaucoup plus cher que ça. Je passe présement mes journées à parler en esagnol avec Juan Manuel en me promenant dans Quito. J'ai donc un prof d'espagnol et un guide touristique pour le même prix. En plus, sa petite-amie adore Popo. C'est chez elle que Popo s'était fait gardé quand je suis allé à la plage avec Daniel. Je peux donc lui laisser Popo sans problèmes à chaque fois que je veux.

Je lui ai laissé Popo l'autre soir et j'ai trouvé mon lit bien grand quand je me suis couché. j'ai l'habitude d'avoir un chien qui prend toute la place sous les couvertures. Cette nuit là, c'était bien tranquile. Je me suis ennuyé de Popo! Ahaha!

Samedi dernier, il y avait une série de spectacle de musique en plein air à l'Alliance Française. C'est à ce même endroit que Daniel a suivi ses cours de français. Cette école est très présente sur la scène culturelle de Quito. Elle organise beaucoup d'expositions, de spectacles de musique et elle a aussi un petit festival de cinéma. Le français n'est pas très popilaire à Quito mais l'Alliance Française lui fait une belle petite place. Les artistes présents ce soir là venaient presque tous de France. La musique avait des influences sud-américaines avec des accents très français. Cette sortie m'a permis de revoir tous les amis et d'en rencontrer d'autres. Ce fut une belle petite soirée.

Voyons demain comment la distribution de sandwich ira. D'ici là, je te souhaite une bonne nuit et je t'écris bientôt pour te raconter la suite. Prends soin de Maman. Je t'embrasse. Bonne nuit.

jeudi 22 novembre 2012

Journées d'Amérique

Bonjour Grand-Maman. Cette semaine a beaucoup ressemblé à une semaine à Montréal ou à Joliette. J'avais du travail d'accumulé, ça fait que je me suis dit que c'était pas parceque j'étais à 5000 km que ce travail allait se faire tout seul. Je me suis donc assis avec mon ordi et j'ai ouvert mes dossiers. On a eu quelques coupures d'internet mais le monsieur au service technique nous a rassuré en nous disant qu'il ne savais pas d'où le problème venait mais que tout était bien maintenant et qu'on avait pas à s'inquiéter. La mentalité écuadorienne s'étend vraiement partout. Le "tranquilo, todo bien" est universel ici. J'ai pas besoin de dire qu'on a eu d'autres pannes par la suite mais comme Daniel dit: "Tant mieux pour les fois que ça va bien!".

J'ai donc eu le temps de faire un logo pour Geneviève, un logo pour Èva-Maude, j'ai aussi commencé une pochette de disque et mis sur pied un petit commerce de sandwich. Juan-Manuel, ami ecuadorien, se cherchait un partenaire pour un projet de sandwicherie à domicile ici, à Quito. Je le trouve bien courageux. Pour ma part, je trouve ça bien difficile de gérer de la nourriture mais je crois que je suis un bon coach. Je lui ai dit que si il m'enlevait la responsabilité de trouver des clients, préparer les sandwichs et de les livrer, je serais bien pret à embarquer. Il a accepté. J'imagine que j'ai autre chose à lui apporter. À date, on a fait notre magazinage. On est allé à l'épicerie et on a comparé avec le marché publique. On sait maintenant quoi acheter où. L'épicerie est pratique pour les cannes de thon, pour le jambon et le salami. Le marché publique est parfait pour le poulet, les oignons, le basilic, le fromage et le piment. En plus, il y a du jus de melon presque à tous les comptoires. Avec du lait et du sucre, ça fait un bon petit drink.

J'ai donc eu des journées très productives qui ont passées très vite et qui m'ont bien fait dormir. Je suis presque à date dans mon travail et je suis bien content de ce que j'ai fait. Les journées sont nuageuses, on a eu quelques moments de pluie, mais rien pour nous garder prisonnier à la maison. Le soleil se couche encore et toujours vers 6 heures et la lune passe toutes ses nuits couchée. Au Québec, la lune dans le ciel a l'air accotée comme si elle était assise dans une chaise bersante. Ici, la lune est complètement couchée sur le dos. Quand je la vois, je la trouve bien drole.

Je suis en Ecuador mais il fait pas chaud. J'ai ma veste de laine avec moi tout le temps. Quand les nuages se tassent, on a un petit moment de chaleur mais le reste du temps, ça tourne entre 12'c et 16'c. Faut pas penser que je suis dans un climat tropical. C'est comme des températures d'automne mais avec des gros palmiers un peu partout. 

Quito est vraiement moins mystérieuse qu'elle l'était. Je connais bien mes rues, je sais parler aux chauffeurs de taxi et j'ai rencontré assez de monde gentil pour arrêter de me méfier de tout. Avec du recul, je me sens plus en sécurité à Quito qu'à New-York ou à Miami. En sachant où je m'en vais et par où je passe, ça me permet de plus en profiter. 

Popo m'ouvre encore plein de porte. Les rencontres avec les gens sont faciles et agréable. En plus, quand mon interlocuteur fini par comprendre que mon chien s'appelle bel et bien "Popo" (Caca), ça se transforme immédiatement en rire. C'est une belle manière pour commencer une petite ou une grande conversation. Il y a un magazin de nourriture pour chien à quelques rues d'ici. Je suis allé lui acheter un gros sac. Il préfère par contre le pain et le riz à sa nourriture sèche. Je peux probablement le comprendre et je lui fait souvent profiter d'un bout de sandwich ou d'un restant de repas. Il a l'air bien content quand je lui donne mais ça prend pas une seconde qu'il est sur ses pattes d'en arrière en train de chanter des chansons pour en avoir un autre morceau. Dans ce temps là, j'ai juste à lui lancer sa belle et il oublie tout.

En gros, ça ressemble à ma semaine. Je suis très content d'être à Quito. J'ai des projets qui prennent forme et j'ai la motivation pour les avancer. Ça fait que, viens dire bonjour si tu passes dans le coin sinon, passe une belle fin de semaine. Je t'écris bientôt pour te raconter la suite. Hasta prontito.

lundi 19 novembre 2012

Premier lundi à Quito

On commence la routine avec une autre grasse matinée. Une fois levé, objectif argent et mayonnaise. Vamos trouver un guichet automatique et revenons à la maison avec la mayonnaise qui va compléter mon déjeuner. Un petit pain coupé en deux agrémenté de 2 oeufs, un gros morceau de fromage (qui ressemble étrangement à du fromage à poutine) et d'une bonne portion de mayonnaise. On fait descendre ça avec un grand verre de lait au chocolat. 

Sans Internet à la maison, je mange mon déjeuner devant la télévision. Un petit épisode des Simpsons passe justement à la télé. En espagnol, Moe s'appelle Sucio.

L'ami Andres, professeur d'anglais, m'a dit qu'il aurait quelques périodes de libre dans la semaine et qu'il voudrait bien être mon professeur d'espagnol. J'aurais donc un cours par semaine à partir de la semaine prochaine. J'en suis bien content. 

Deux autres amis ont dit connaitre quelques places où je pourrais faire travailler (gratuitement) en publicité ou en communication. Une fois mon espagnol un peu plus solides, j'aimerais bien essayer de m'intégrer dans une ou plusieurs entreprises pour aller chercher une nouvelle expérience de travail, pratiquer mon espagnol et rencontrer des gens. L'objectif est bon.

J'ai proposé à Daniel d'aller payer le compte d'Internet qui avait trainé trop longtemps dans la cabine du gardien. Par chance, c'était tout proche. Je devais aussi aller chercher de la nourriture pour Popo et le lieu où on paie les factures se trouvait juste en face du magazin pour chien. Je connaissais bien cette rue et je commençais à m'y retrouver et à y reconnaître les commerces. Internet fut payé et Popo fut nourri. 

Je me demandais combien de jours nous devions attendre avant de retrouver internet à la maison. À ma grande surprise, Internet fut automatiquement rebranché. À moi le monde, à moi facebook, à moi la procrastination!

J'eu rapidement un message de Julio qui m'invita à aller voir un film dans un petit cinéma. Un petit festival de film organisé en collaboration avec l'Alliance Française de Quito. Bon petit film. C'est la première fois que je peux boire une petite grosse bière en regardant tranquilement un film dans un cinéma. Pas trop de monde, bonne petite ambiance. Belle petite sortie.

On a conclus ça avec un bon morceau de viande dans un bon restaurent. Un bon service, un bon filet mignon bleu comme l'aurait commandé l'amie Julie Bolduc avec une sauce aux champignons et petits légumes. Nous avons bien mangé et l'ami Julio est venu me reconduire à la maison.

Belle petite soirée. Je retrouva Popo et Daniel à la maison. J'écrivis ces quelques lignes et m'enligna pour le dodo. Bonne nuit Maman, bonne nuit Grand-Maman, bonne nuit Popo et bonne nuit à Toi aussi!

Montanita

Popo a passé tout le temps que j'étais à Montanita avec Krizia, sa nouvelle maman à Quito. Krizia est la petite amie de Juan-Manuel, ami de Daniel. Elle a un très bel appartement au 6e étage avec une belle vue sur les toits de Quito. De plus, son appartement est juste à côté du parc La Carolina. Popo s'est bien amusé et a conplètement adopté Krizia. 

Pendant ce temps là, j'ai pris l'avion pour Guayaquil avec Daniel. De là, on a rencontré Elianna et on a pris un taxi pour Montanita. 3h plus tard, on arrive à destination. Il est 10h30. On retrouve l'ami Jules, couchsurfer de passage chez Daniel, et on commence ça avec un drink. Ah oui, on a aussi continué avec un drink et terminé avec un drink. Montanita est un petit village rempli de touristes, de petits restos, de comptoirs à jus, de bars, d'hostals et de sable. On s'est trouvé des chambres bien confortables et on a terminé la soirée en dansant dans la rue.

Le lendemain, on a récupéré nos énergies en buvant des jus de fruits et en mangeant des fruits de mer. Une petite promenade et un retour bien mérité à Guayaquil en autobus. Le 3h d'autobus passa rapidement puisqu'il fut dormi du début  à la fin. Arrivé à Guayaquil, on a pris une autre chambre et on s'est fait une petite soirée cinéma. Éliana prenait l'avion pour retourner chez elle en Argentine le lendemain matin à 7h. J'ai dormi jusqu'à midi. On a profité de l'après-midi pour aller voir le "vieux-montréal" de Guayaquil. De retour en avion à Quito vers les 8 pour retrouver les amis de Quito et en profiter pour passer une belle soirée. 

Dimanche est maintenant arrivé. Le jour du Seigneur, je me reposa à la casa.

Quito 2.0 : Porque tu quieres

À la demande générale, me voici de retour au blog. J'essayerai de résumer mon quotidien au grand bonheur de Grand-Maman et de Maman (et de vous tous qui me lisez) le plus souvent possible. Quito 2.0 sera une occasion d'apprendre l'espagnol, d'apprendre à gérer mon budget et d'apprendre le nom de tous ces fruits et légumes que je ne connais pas. Alors, au lieu de vous souhaiter bon voyage, je vous souhaiterai simplement bon Quito 2.0 et bien entendu... BON HIVER à tous!