dimanche 2 décembre 2012

Ventes records pour Sanduloco

Bonjour Grand-Maman. Aujourd'hui nous somme samedi. Le ciel est couvert comme il l'a été presque toute la semaine. Il pleut habituellement un peu chaque jour. Ma semaine a ressemblé à une semaine de travail. Je me suis occupé des sandwichs tous les jours sauf hier. Ma responsabilité devient de plus en plus clair. Quand j'arrive chez Juan Manuel, il me dit combien de sandwichil a vendu le matin. Je compte l'argent, je remets l'enveloppe de change à 40$, je mets les profits dans mes poches et j'ajuste le livre de compte. En deuxième lieu, je fais l'inventaire du réfrigérateur, j'établis l'objectif du lendemain, je calcul ce que nous devons acheter à l'épicerie pour pouvoir faire 5 ou 7 sandwich de chaque sorte et nous sortons faire les courses. Je prépare ensuite l'horraire du lendemain et y inscrit les livraisons si nous avons des commandes de prévues. Bien entendu, je fais tout ça avec Juan Manuel mais c'est moi qui en est responsable. Hier, Juan Manuel a vendu 24 sandwichs! C'est notre record! Il a du piger dans sa réserve personnelle de nourriture pour faire les sandwich. Nous n'avions pas prévu produire autant de sanswich!

Le journée d'hier, vendredi, a été très tranquile. C'était ma journée de conger. J'en ai profité pour regarder des films, faire un peu de ménage et faire quelques courses pour le souper. J'ai acheté un oignon, un piment vert, deux piments fort, deux tomates et un pequet de cigarette. Avec tout ça (sauf les cigarettes), j'ai fait une bonne sauce à spaghetti que nous avons mangé pour le souper. Daniel revenait de l'université à 10h30 avec deux amis, nous avons donc soupé à l'heure des riches! Tout était très bon. Nous avons digéré en jouant un peu avec Popo et nous avons terminé ça par un beau dodo bien mérité. 

Je suis bien content de ma deuxième semaine à Quito. J'ai bien profité de tout. J'ai beaucoup marché, j'ai pris du soleil quand il y en avait, j'ai passé beaucoup de temps avec Juan Manuel, ce qui m'a permi de pratiquer mon espagnol. J'm'en vien de plus en plus pas pire pantoute. Je connais de plus en plus mon bout de la ville de Quito et les manières de faire pour vivre le quotidien (aller à la fruiterie, faire laver mes vêtements, choisir mes déplacement selon le trafique, ect).

Les gens disent qu'il fait froid. Certains portent un foulard, la plupart, une petite veste. Moi je suis bien heureux de savoir qu'il a neigé au Québec et qu'il fait une quinzaine de degré de plus ici. J'suis pas mal bien avec ma petite veste détachée. 

Je commence à reconnaître certaines personnes qui demeurent dans le complexe. Ici, tout le monde se salue. À force de croiser les mêmes personnes, je fini par avoir quelques petites conversations. Pour eux, je suis facile à reconnaître. Je suis le seul blanc de la place et en plus j'ai un petit chien qui a habituellement une balle dans la bouche. Tout le monde est très gentil, c'est trèa agréable.

Nous sommes dans la semaine de la fête de Quito. Un peu comme durant le carnaval de Québec, il y a de l'animation dans les parcs, de la musique, des concerts spéciaux, le la nourriture traditionnelle et bien entendu, l'élection de la reine de Quito! Je n'ai vu aucune de ses activités mais j'ai vu l'élection de la reine à la télévision. Contrairement à la reine du carnaval de Québec qui a entre 18 et 24 ans, ici la reine a entre 45 et 70 ans. Je trouve que ça ressemble plus à une vraie reine qu'à Québec.

Je crois que mon corps s'habitue tranquilement à l'altitude. Je digère bien et je suis maintenant presque cappable de monter les escalier sans trop chercher mon air. Je réalise l'altitude de Quito habituellement en fin de journée quand les nuages descendent des montagne. On marche dans la rue et les nuages passent devant et derrière nous. On peut sentir les gouttelettes et l'air est tout propre. J'aime bien voir les nuages envahir la ville sur l'heure du souper. Habituellement, le ciel se dégage tranquilement dans la soirée sauf pour les grosses journées de pluie. Quito s'étend entre 2 chaines de montagne et est fait sur le long. J'habite sur le flan de la montagne du côté est. De chez moi, je peux voir Quito qui s'étend dans la vallé au centre et qui remonte sur les montagnes de l'autre côté. Je peux voir très loin, tellement que par temps dégagé j'ai une vue sur deux volcans, dont un avec le sommet enneigé. Je ne vois pas le sommet du deuxième volcan car je suis trop proche. Il y a par contre un téléférique qui part au bas du volcan à Quito et qui monte jusqu'à 4000 mètres (Quito est à un altitude de 3000m) à partir de où on peut suivre le petit sentier à pied pour atteindre le sommet du volcan. Je ne me suis jamais rendu. Je m'y suis parcontre promené mais chaque fois que je terminais de monter une côte, une autre côte encore plus grande m'attendait. Peut-être un jour.

Quoi d'autre... J'pense que c'est pas mal ça. Je ne sais pas trop ce que je ferai en fin de semaine. Je vais probablement alles compter les sandwich que Juan Manuel a vendu hier. Probablement une petite promenade dans le parc avec Popo pour ne pas trop briser la routine. Popo fait la fête chaque fois que j'approche de ce parc. Je crois qu'il l'aime beaucoup.

Sur ce, bon samedi. Je pense à toi et je t'embrasse de Quito. xxx

ps: Le soleil vient de sortir.

1 commentaire:

  1. C'est un tout autre monde en effet... Pas besoin de beaucoup de chiffres sur une calculatrice pour vivre dans ce pays.
    Pour Popo, peu importe la longitude et la latidute, tant qu'il a sa balle et son Mathieu, la vie est belle et "tranquile".
    Grand-maman va t'écrire un p'tit mot sous peu.
    En passant, Joyeuses Fêtes à vous aussi (d'avance bien entendu)... je vais garder ton cadeau enveloppé jusqu'à ton retour...
    je t'embrasse
    Mom xxxxxxxxxxx

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