dimanche 5 mai 2013

Buenos Aires 2.0

Bonjour Grand-Maman. Ce dernier voyage dans mon long voyage passa très rapidement. J'ai retrouvé mon hostal de la dernière fois pour les deux premières nuits. L'ami Mayco m'a hébergé pour le restant du temps. J'étais bien content de revoir l'Ostinatto (l'hostal). J'y ai passé assez de temps la dernière fois pour m'y sentir à la maison. J'ai retrouvé le même personnel accueillant, la même terrasse sur le toit et la même chambre. J'ai choisis de me payer le luxe de la chambre privée pour ces deux nuits. J'aurais pu partager un dortoir mais vu que je savais que Mayco me logeait gratuitement, j'ai cassé mon petit cochon et me suis payé le luxe des stars pour deux nuits. Ceci fut juste et bon. Je retrouvais du fait même mon cartier, mon épicerie, mes resto et surtout, la plus importante, Mafalda! 

La vie de château dans San Telmo terminée, Mayco me présenta son appartement dans Alto Palermo. Je me retrouvais dans un cartier plus tranquile, moins touristique mais quand-même très joli. Si je peux comparer avec Montréal, je suis passé du centre-ville au plateau Mont-Royal à mon grand bonheur. La rue juste à côté ressemblait beaucoup à la rue St-Denis sur les stéroïdes. Buenos Aires est quand même dix fois plus grand que Montréal. Ça permet de très longues marches sans avoir l'impression de sortir de l'action. En prime, pour boire mon petit café du matin, j'avais le jardin botanique à deux coins de rues. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Encore une fois, à mon grand bonheur, le travail est rentré. Vive les vacances auto-payées! À un coin de rue de ma nouvelle maison il y a un joli petit café avec de beaux divans et un gentil wifi pour travailler. Le jus d'orange du matin est servi dans une carafe assez grande pour me procurer toute ma vitamine C de la journée. Après seulement deux fois, la dame qui me servait mon café a comprit comment faire un café glacé. Je t'explique. Si je te commande un double expresso glacé, tu dois me donner un double expresso et un verre rempli de glaçon. Je peux donc refroidir mon café sans trop le diluer. Ce sont ces petites choses qui me font sentir à la maison même si je suis loin de chez moi. La maison c'est pour moi l'endroit où on me reconnait et où on ne se surprend pas si je bois mon café froid. J'ai donc, encore une fois, élargi mon territoire. J'aime beaucoup me retrouver dans des lieux que je ne connais pas mais j'aime aussi apporter avec moi mes petites habitudes. J'ai donc bien travaillé en ce lieu.

Mon autre bureau se trouvait un peu plus loin. À une dizaine de rues de la maison, il y avait un resto-bar qui me faisait beaucoup penser à Montréal. De beaux divans (j'aime être assis confortablement), une terrasse ensoleillée, une prise de courrant qui pouvait recevoir mon adapteur argentin et un service amical et chaleureux. Je ne me rappelle pas le nom de l'endroit mais si tu passes dans le coin, je pourrai me forcer et tenter de m'en rappeler. J'y suis allé 3 fois et chaque fois, j'étais comme chez moi. À me lire, on dirait que j'ai hâte de rentrer à la maison et ce n'est pas tout à fait faux. 

J'avais la chance, durant mon deuxième séjour à Buenos Aires, d'être accompagné par Mayco. J'ai donc pu visiter plusieurs endoits que je n'aurais jamais connu dans ce guide particulier. J'ai maintenant une bonne idée des différents cartier de cette ville et je peux m'y orienter sans trop de difficulté. Je peux presque pointer le nord à chaque fois. 

La seule chose que j'ai manqué est le cimetière. Buenos Aires, dans le cartier Recoletta, possède un magnifique cimetière. Eva Perron y est enterrée. J'y suis allé lors de ma première journée et je peux te dire qu'il ferme à 5h30 parcequ'il était 5h35 quand j'y suis arrivé. J'ai donc vu l'entré et eu la chance de rencontrer la dame qui a eu la gentillesse de m'informer que je ne pouvais par entrer, que je devais revenir le lendemain à 7h du matin. Je m'en rappelle parcequ'elle me l'a dit trois fois. Je l'ai remercié de m'en informer en tentant de regarder par dessus son épaule. J'ai donc vu l'entré mais rien de plus. J'ai tenté d'y retourner par la suite mais mon horraire m'en a empèché. À défaut d'y mettre les pieds, je croix que je devrai le visiter sur internet. Je pourrai donc voir ce que j'ai manqué.

Buenos Aires est reconnu pour deux choses : le tango et la viande. J'avoue que j'aurais pu assister à plusieurs spectacles de tango, passer mes soirée dans des bistros où on y joue du tango et même y suivre un cours mais mon estomac parlait plus fort que mes oreilles. Je me suis donc payé trois soirées de carnivores. 

La première soirée était dans un resto-spectacle. Je ne peux pas de parler du spectacle parcequ'on nous a informé, une fois les assiettes commandées, que nous devions revenir un soir de fin-de-semaines pour les shows de tango. J'étais un peu déçu. Je ne m'attendais pas à vivre une expérience culinaire dans une salle de spectacle. Je me demandais quel était le point d'aller à un souper-spectacle sans spectacle. Pour me consoler, je me suis commandé un dirty-martini. Quelle horeur! Ce fut le pire martini que j'ai bu de toute ma jeune vie. Le "dirty" dans "dirty-martini" signifie qu'il y a beaucoup de jus d'olive et beaucoup d'olives. On m'apporta un petit martini rempli de glace fondue et avec qu'une seule olive. Quelle tristesse. Il me restait donc a patienter, manger mon assiette et m'en aller. Mais surprise! Le morceau de viande que j'avais commandé était succulent! Vraiement bon. Ce qui excusa l'absence de spectacle mais non le mauvais martini. Rien n'excuse un mauvais martini! Nous avons donc finalement bien mangé et je n'étais pas choqué d'avoir essayé ce restaurent.

La deuxième sortie viande était dans un resto-buffet. Encore là, j'avais mes réserve. Comment peut-on servir une viande de qualité dans un buffet? J'ai rapidement compris. Il y avais un gros bar à salade avec des légumes et des accompagnements. Un peu plus loin, le comptoir à viande nous attendait. Devant nous, une grande variété de coupes de viandes n'attendait que notre appétit. Je pu donc pointer le morceau que je voulais manger, préciser la cuisson et attendre avec mon assiette prète. Bien entendu, comme c'était un buffet, je pouvais manger autant que je voylais. Une viande de première qualité en quantité. Que demander de plus. Un prix compétitif? Pour 15$ j'avais toute la viande que je voulais et ceci incluait une bouteille de vin. Je te rappelle que le vin maison d'Argentine goûte les grands crus du Canada. Alors, jack-pot pour ce resto, je lui donne la note de 10 sur 10. En plus. Le resto faisait face au détroit qui sépare l'Argentine à l'Uruguay. J'ai donc pu admirer les lumières de Montévidéo à 40 km de l'autre côté de l'eau. Vive le tourisme de paresseux!

Ma troisième sortie viande fut lors de mon dernier soir à Buenos Aires. Pour cette dernière nuit, j'avais repris ma chambre à l'Ostinatto dans San Telmo. Connaissant donc le cartier, je suis retourné dans un petit resto visité lors de mon premier séjour à Buenos Aires. Je connaissais la qualité et le prix du souper, j'étais donc en terrain connu et le facteur risque était à zéro. Nous avons pris une table à l'extérieur pour pouvoir regarder les gens passer tout en mangeant confortablement. J'ai donc commandé la même chose que la dernière fois, le médaillon d'omo. Je sais pas trop quelle partie de la vache c'est mais c'est un morceau de viande presque gros comme Popo et qui fond dans la bouche. Quand j'ai commandé ce morceau pour la première fois, j'ai demandé une coupe que je pouvais couper avec un cuillère. J'ai eu ce que j'ai voulu. Nous avons partagé une salade en entré et le serveur est arrivé avec mon morceau de viande. Pas de flafla, pas de fioriture. Une assiette de métal avec le morceau de viande au millieu. Pas de sauce, pas de patates, pas de champignons, pas de carottes, rien. Que mon morceau de viande. Quand la viande est bonne, t'as pas besoin de l'accompagner de d'autres choses. Tu veux de la viande, tu manges de la viande. Excellent repas. J'ai senti rendu là qu'à défaut de danser le tango, j'avais bien mangé!

Bien entendu, je me suis ennuyé de Popo. Buenos Aires est une ville à chien. On dirait que tout le monde se promène avec un chien et la ville est remplie de parc. Je dois y emmener Popo la prochaine fois. Parceque j'ai bien l'intention d'y retourner. Pour l'instant, de retour à Quito pour quelques jours. À très bientôt Grand-Maman.