dimanche 23 décembre 2012

Joyeux Noël Grand-Maman

Bonjour Grand-Maman. Je ne sais pas si tu le sais, mais ici c'est Noël qui se prépare. Comme à Joliette, c'est la folie au centre-d'achat. Les gens font la file devant le stationnement du stade juste à côté pour trouver une place pour garer la voiture, le stationnement du centre-d'achat, le Quicentro, est complet. Je ne me suis pas aventuré pour aller découvrir les soldes. 

Le seul cadeau que j'ai acheté est un ensemble de crayons de couleur et un aiguisoire pour mon ami du dépanneur. Je ne me rappelle pas du nom de mon ami mais je sais qu'il a 6 ans, qu'il est très impressionné de savoir que je viens du pays des pingouins. Il ne connaissait pas le Canada, je lui ai dit que je restais juste à côté du pays du père-noël. Il m'a demandé si ce pays étais aussi celui des pinguinos (pingouins), je lui ai dit qu'il avait visé en plein dans le mille. Il est un très bon professeur d'espagnol et peut dire "mon nom est..." en anglais. 

Je lui avais rapporté un petit pingouin en toutou de la collection de maman. Il était très content de savoir que c'était un pingouin qui venait du pays des pingouins. Je lui ai demandé comment il allait l'appeler. Il m'a répondu que le pinguoin allait s'appeler "Superman". Je trouvais que c'était un très beau nom pour un pingouin.

Cette semaine. je suis retourné sur le Pichinca, le volcan devant chez moi. Il y a un téléphérique qui part de Quito qui est à 3km au dessus du niveau de la mer et monte sur la montagne à 4km. Le trajet en gondole prend 10 minutes. Je ne suis pas très amateur des hauteurs. Je m'assis donc du côté de la gondole qui fait face à la montagne. Je me retourne une fois de temps en temps pour admirer la vue de Quito. Le téléphérique monte tellement haut qu'on arrive à voir la vallée de l'autre côté de la crète de montagne de l'autre bord de Quito. La vue est magnifique. 

Bien entendu, Popo est venu avec nous. J'étais avec Kaya et Juan Manuel, l'ami SANDULOCO. La dame au pied du téléphérique m'a dit que Popo n'avait pas le droit d'aller dans le téléphérique. Je lui ai dit que Popo avait le droit d'entrer dans le téléphérique, qu'il est venu souvent et qu'il n'y avait pas de problèmes. J'avais pris la peine de mettre Popo dans son sac. Elle m'a dit que si je voulait apporter Popo avec moi, il devait être caché pour prendre le téléphérique. J'ai donc mis mon chandail sur le sac pour couvrir la tête de Popo et tout a bien été. 

Mais c'est rendu en haut du téléphérique que la vraie aventure commençait. Un sentier nous emmenait vers le sommet rocheux du volcan. Nous avions à monter encore 700m pour se rendre en haut. La promenade nous a pris à peut près 2h30 pour monter et 30 minutes pour descendre. L'air est beaucoup plus frais en haut. Ce qui est étrange est que le soleil, lui, est très chaud. Donc, sans les nuages, on brûle et avec les nuages, on sort le foulard. 

Une autre difficulté de cette randonnée était de respirer. Plus on montait, moins on trouvait d'oxigène pour respirer. Je faisais des petits pas, un à la fois, gauche, droite, gauche, droite, en me disant que ce n'était pas une course et que je pouvais prendre toutes les pauses que je voulais. Personne n'était là pour se presser. C'était la 3e ou 4e fois que j'allais faire cette randonnée. Je connaissais bien le début de la promenade mais nous avons rapidement atteint le point le plus loin où je m'étais rendu. J'avais comme objectif d'aller toucher au sommet rocheux. J'étais bien motivé.

Le paysage était de toutes beautées. Nous marchions sur la crête de la montagne avec une vue sur toutes les montagnes qui entourent Quito et les quelques volcans qu'on peut appercevoir. J'ai vu 3 volcans avec des sommets enneigés autour d'ici. C'est très impressionnant de voir ça. Je t'ai peut-être parlé du Cotopaxi qui est un volcan qu'on peut voir de Quito lorsque le ciel est dégagé. À date, je l'ai vu 4 ou 5 fois maximum. C'est très impressionnant de voir ce volcan. Il a exactement la forme qu'on connait des volcans. Un triangle immence avec le toit blanc. C'est très joli.

Nous avons finalement atteint mon objectif sur le Pichincha. Je me suis rendu au cap rocheux. La fin de l'aventure ressemblait plus à de l'escalade qu'à une promenade. Je n'avais aucune intention de jouer dans les émotions fortes. Mon seul but était de faire la promenade, de regarder le paysage et d'atteindre le cap de roche. But accompli. Il m'étais rendu difficile de faire de longues distances sans prendre de pauses. Les dernières pauses étaient maintenant espacées de seulement 15 ou 20 mètres. Nous avons pris quelques photos pour immortaliser le moment et avons repris notre route vers le bas de la montagne. Le retour était très facile. Ça descend et j'avais droit à de plus en plus d'oxigène pour chaque pas que je faisais. 

30 minutes et nous étions revenu au téléphérique. Popo retourna dans son sac, le chandail sur la tête. Je pris la même place dans la nacelle pour descendre, j'y fit même une petite sieste. Nous avons pris un taxi pour retourner à la maison, mangé un bon souper santé et avons bien dormi cette nuit là.

Nous avons eu une petite fête le 21 décembre pour célébrer la fin du monde. J'étais surpris de connaître la majorité des personnes présentes. Malgré plusieurs peronnnes qui parlaient français, j'ai pu pratiquer mon espagnol en masse. Je m'en vient pas mal pas pire. Je comprends presque tout et j'ai de plus en plus de vocabulaire. 

Je suis retourné quelques fois au marcher public Inaquito pour manger mon Hornado. Un Hornado est un cochon qui a cuit sur la broche toute la nuit. C'est servi avec de la salade, des patates pilée mélangées avec du fromage et des épices qu'on appelle du "llapingacho" et un morceau d'avocat. Bien entendu, je me suis arrêté au comptoir à jus, le même qu'à chaque fois, pour me prendre mon jus de melon. Encore cette fois ci, elle m'a versé mon jus, elle a versé 3 autres jus et m'a donné le restant dans un 2e verre. J'ai donc eu droit à ma yapa (le restant du blender) en prime. 

Alors, voilà a quoi a ressemblé le quotidien de mes derniers jours. Je sais qu'il y a beaucoup de neige au Québec, je t'envoie donc tout le soleil que je peux. Vue que ce blog s'adresse à toi, je te mets en charge de partager mes bons voeux à toute la famille. Je pense souvent à toi. Porte-toi bien et n'oublis pas de venir me dire bonjour si tu passes dans le coin. Joyeux Noël Grand-Maman

samedi 15 décembre 2012

Quito les nuages


Bonjour Grand-Maman. Pas de nouvelles, bonnes nouvelles. J'ai travaillé toute la semaine. Je suis en train de livrer une pub pour Elvis et la pochette de disque de Guillaume D'Aou (mathieurenaud.com/tandem). Je suis bien content de ce que ça donne, je pense que le client aussi. 

Kaya est arrivée mardi soir je pense. On est donc trois chez Daniel. Daniel a sa chambre, moi j'ai ma chambre et Kaya dort dans le futon qui est dans le salon. La dynamique a trois va bien. On s'entend bien sur la nourriture et sur le ménage. Je me suis fait mettre en charge des déjeuner. Ça a l'air que je fais des bons déjeuners.

La température ici est très bonne. J'entends les gens se pleindre du froid mais à chaque fois ça me fait sourir. C'est foid comme quand il fait froid durant l'été. C'est bin correct pour moi.

Il y a beaucoup de nuage à Quito. Étant entre deux ligne de montagne, les nuages ont tendance à se ramasser. Les matin sont presque toujours ensoleillés. Les nuages commencent à s'installer tranquilement après le diner et le ciel est habituellement complètement couvert en fin d'après-midi. Je dirais que les nuages sont pas vraiement un poblème. Entre chaque nuage, il y a du soleil et le soleil est très fort. Trrrès fort.

De chez Juan Manuel (SANDULOCO), on a une très belle vue des nuages qui s'installent tranquilement. Vers 18h ou 19h, de son balcon, on voit à notre droite les nuage descendre tranquilement. C'est les building les plus loins qui se font engouffrer les premier. Après ça, l'église y passe puis les immeubles plus proches. On voit les nuages descendre la rue d'en face comme la lave qui descend tranquilement d'un volcan. On attend encore un peu et c'est notre rue qui y passe. Nous sommes donc sur le balcon et devant nous, au lieu de voir les maisons de l'autre côté de la rue, on est face à un mur blanc. Nous sommes rendu dans les nuages. Ils passent devant nous et descendent tranquilement la montagne. Un gros brouillard blanc.

Je pense jamais à mettre de la crème solaire. Quand on est à la plage, on sait qu'on s'en va se mettre au soleil, on se met de la crème. Ici, à chaque jour, il fait tous les temps. Ça prend de la crème solaire, un t-shirt, des lunettes fumées, un chandail et une veste. On met, on enlève, on met, on enlève. 

Notre jour de l'an se passera finalement à Mancora au Péru. J'ai fait beaucoup de recherche pour trouver où coucher. J'ai vu des petites maisons à louer. Avoir été deux personnes de plus, on aurait eu notre petit bungalow près de la plage. On a quand même trouvé une place bien correct (http://www.vivamancora.com/elmeromurique). Il y a un restaurent au premier plancher et des chambres sur les 2 autres étage. La place fait très vacances, c'est exactement ce qu'on cherchait.

Mancora est pas à côté. On prend un autobus à 13h le 28 qui nous amène de Quito à Guayaquil. Ce premier voyage prend entre 8h et 10h. Nous allons voyager de jour, je sais que le paysage est très joli. Rendu à Guayaquil, nous prenons un autre autobus à 23h30 qui nous amènera à Mancora. Nous débarquerons de l'autobus vers 8h le lendemain matin. C'est beaucoup de voyagement mais on aura tout le temps pour se reposer rendu là bas.

Popo ne viendra pas à Mancora. Il doit passer le jour de l'an chez la mère de Daniel qui a deux chiens. Il aura donc des amis pour fêter la nouvelle année. Comme tu as pu voir sur facebook, Popo avait perdu sa balle dans une bouche d'égout dans le stationnement devant la porte. Je lui lance souvent la balle à cet endroit mais j'ai découvert, au grand malheur de Popo qu'une des bouche d'égout n'avait qu'un demi couvercle. Nous sommes donc allés aujourd'hui faire un petit tour au centre d'achat et j'ai ramené 3 belles balles de tenis neuves pour Popo. Il était très content.

Le temps passe très vite ici. Je le vois pas vraiement passer, disons que j'ai pas le temps de le regarder passer. C'est bon signe. Je suis bien heureux d'être ici. Il y beaucoup d'amis, toujours du nouveau monde à rencontrer. Tous le monde est très gentil. Mon espagnol s'améliore un peu mais j'avoue que je parle habituellement en français, surtout depuis que Kaya est ici. C'est dans les sorties que je me pratique. Plusieurs personnes offrent de me parler en anglais mais je refuse. J'arrive à comprendre presque tout. La prochaine étape serait d'apprendre mes temps de verbe. Ça me donnerait un bon petit coup de main. 

Sur ce, je t'embrasse fort. Je te répète que tu es la bienvenue si t'as le goût de venir boire un petit café. Si le ciel est dégagé, je pourrai te montrer le volcan devant chez moi. 

dimanche 2 décembre 2012

Ventes records pour Sanduloco

Bonjour Grand-Maman. Aujourd'hui nous somme samedi. Le ciel est couvert comme il l'a été presque toute la semaine. Il pleut habituellement un peu chaque jour. Ma semaine a ressemblé à une semaine de travail. Je me suis occupé des sandwichs tous les jours sauf hier. Ma responsabilité devient de plus en plus clair. Quand j'arrive chez Juan Manuel, il me dit combien de sandwichil a vendu le matin. Je compte l'argent, je remets l'enveloppe de change à 40$, je mets les profits dans mes poches et j'ajuste le livre de compte. En deuxième lieu, je fais l'inventaire du réfrigérateur, j'établis l'objectif du lendemain, je calcul ce que nous devons acheter à l'épicerie pour pouvoir faire 5 ou 7 sandwich de chaque sorte et nous sortons faire les courses. Je prépare ensuite l'horraire du lendemain et y inscrit les livraisons si nous avons des commandes de prévues. Bien entendu, je fais tout ça avec Juan Manuel mais c'est moi qui en est responsable. Hier, Juan Manuel a vendu 24 sandwichs! C'est notre record! Il a du piger dans sa réserve personnelle de nourriture pour faire les sandwich. Nous n'avions pas prévu produire autant de sanswich!

Le journée d'hier, vendredi, a été très tranquile. C'était ma journée de conger. J'en ai profité pour regarder des films, faire un peu de ménage et faire quelques courses pour le souper. J'ai acheté un oignon, un piment vert, deux piments fort, deux tomates et un pequet de cigarette. Avec tout ça (sauf les cigarettes), j'ai fait une bonne sauce à spaghetti que nous avons mangé pour le souper. Daniel revenait de l'université à 10h30 avec deux amis, nous avons donc soupé à l'heure des riches! Tout était très bon. Nous avons digéré en jouant un peu avec Popo et nous avons terminé ça par un beau dodo bien mérité. 

Je suis bien content de ma deuxième semaine à Quito. J'ai bien profité de tout. J'ai beaucoup marché, j'ai pris du soleil quand il y en avait, j'ai passé beaucoup de temps avec Juan Manuel, ce qui m'a permi de pratiquer mon espagnol. J'm'en vien de plus en plus pas pire pantoute. Je connais de plus en plus mon bout de la ville de Quito et les manières de faire pour vivre le quotidien (aller à la fruiterie, faire laver mes vêtements, choisir mes déplacement selon le trafique, ect).

Les gens disent qu'il fait froid. Certains portent un foulard, la plupart, une petite veste. Moi je suis bien heureux de savoir qu'il a neigé au Québec et qu'il fait une quinzaine de degré de plus ici. J'suis pas mal bien avec ma petite veste détachée. 

Je commence à reconnaître certaines personnes qui demeurent dans le complexe. Ici, tout le monde se salue. À force de croiser les mêmes personnes, je fini par avoir quelques petites conversations. Pour eux, je suis facile à reconnaître. Je suis le seul blanc de la place et en plus j'ai un petit chien qui a habituellement une balle dans la bouche. Tout le monde est très gentil, c'est trèa agréable.

Nous sommes dans la semaine de la fête de Quito. Un peu comme durant le carnaval de Québec, il y a de l'animation dans les parcs, de la musique, des concerts spéciaux, le la nourriture traditionnelle et bien entendu, l'élection de la reine de Quito! Je n'ai vu aucune de ses activités mais j'ai vu l'élection de la reine à la télévision. Contrairement à la reine du carnaval de Québec qui a entre 18 et 24 ans, ici la reine a entre 45 et 70 ans. Je trouve que ça ressemble plus à une vraie reine qu'à Québec.

Je crois que mon corps s'habitue tranquilement à l'altitude. Je digère bien et je suis maintenant presque cappable de monter les escalier sans trop chercher mon air. Je réalise l'altitude de Quito habituellement en fin de journée quand les nuages descendent des montagne. On marche dans la rue et les nuages passent devant et derrière nous. On peut sentir les gouttelettes et l'air est tout propre. J'aime bien voir les nuages envahir la ville sur l'heure du souper. Habituellement, le ciel se dégage tranquilement dans la soirée sauf pour les grosses journées de pluie. Quito s'étend entre 2 chaines de montagne et est fait sur le long. J'habite sur le flan de la montagne du côté est. De chez moi, je peux voir Quito qui s'étend dans la vallé au centre et qui remonte sur les montagnes de l'autre côté. Je peux voir très loin, tellement que par temps dégagé j'ai une vue sur deux volcans, dont un avec le sommet enneigé. Je ne vois pas le sommet du deuxième volcan car je suis trop proche. Il y a par contre un téléférique qui part au bas du volcan à Quito et qui monte jusqu'à 4000 mètres (Quito est à un altitude de 3000m) à partir de où on peut suivre le petit sentier à pied pour atteindre le sommet du volcan. Je ne me suis jamais rendu. Je m'y suis parcontre promené mais chaque fois que je terminais de monter une côte, une autre côte encore plus grande m'attendait. Peut-être un jour.

Quoi d'autre... J'pense que c'est pas mal ça. Je ne sais pas trop ce que je ferai en fin de semaine. Je vais probablement alles compter les sandwich que Juan Manuel a vendu hier. Probablement une petite promenade dans le parc avec Popo pour ne pas trop briser la routine. Popo fait la fête chaque fois que j'approche de ce parc. Je crois qu'il l'aime beaucoup.

Sur ce, bon samedi. Je pense à toi et je t'embrasse de Quito. xxx

ps: Le soleil vient de sortir.