samedi 15 décembre 2012

Quito les nuages


Bonjour Grand-Maman. Pas de nouvelles, bonnes nouvelles. J'ai travaillé toute la semaine. Je suis en train de livrer une pub pour Elvis et la pochette de disque de Guillaume D'Aou (mathieurenaud.com/tandem). Je suis bien content de ce que ça donne, je pense que le client aussi. 

Kaya est arrivée mardi soir je pense. On est donc trois chez Daniel. Daniel a sa chambre, moi j'ai ma chambre et Kaya dort dans le futon qui est dans le salon. La dynamique a trois va bien. On s'entend bien sur la nourriture et sur le ménage. Je me suis fait mettre en charge des déjeuner. Ça a l'air que je fais des bons déjeuners.

La température ici est très bonne. J'entends les gens se pleindre du froid mais à chaque fois ça me fait sourir. C'est foid comme quand il fait froid durant l'été. C'est bin correct pour moi.

Il y a beaucoup de nuage à Quito. Étant entre deux ligne de montagne, les nuages ont tendance à se ramasser. Les matin sont presque toujours ensoleillés. Les nuages commencent à s'installer tranquilement après le diner et le ciel est habituellement complètement couvert en fin d'après-midi. Je dirais que les nuages sont pas vraiement un poblème. Entre chaque nuage, il y a du soleil et le soleil est très fort. Trrrès fort.

De chez Juan Manuel (SANDULOCO), on a une très belle vue des nuages qui s'installent tranquilement. Vers 18h ou 19h, de son balcon, on voit à notre droite les nuage descendre tranquilement. C'est les building les plus loins qui se font engouffrer les premier. Après ça, l'église y passe puis les immeubles plus proches. On voit les nuages descendre la rue d'en face comme la lave qui descend tranquilement d'un volcan. On attend encore un peu et c'est notre rue qui y passe. Nous sommes donc sur le balcon et devant nous, au lieu de voir les maisons de l'autre côté de la rue, on est face à un mur blanc. Nous sommes rendu dans les nuages. Ils passent devant nous et descendent tranquilement la montagne. Un gros brouillard blanc.

Je pense jamais à mettre de la crème solaire. Quand on est à la plage, on sait qu'on s'en va se mettre au soleil, on se met de la crème. Ici, à chaque jour, il fait tous les temps. Ça prend de la crème solaire, un t-shirt, des lunettes fumées, un chandail et une veste. On met, on enlève, on met, on enlève. 

Notre jour de l'an se passera finalement à Mancora au Péru. J'ai fait beaucoup de recherche pour trouver où coucher. J'ai vu des petites maisons à louer. Avoir été deux personnes de plus, on aurait eu notre petit bungalow près de la plage. On a quand même trouvé une place bien correct (http://www.vivamancora.com/elmeromurique). Il y a un restaurent au premier plancher et des chambres sur les 2 autres étage. La place fait très vacances, c'est exactement ce qu'on cherchait.

Mancora est pas à côté. On prend un autobus à 13h le 28 qui nous amène de Quito à Guayaquil. Ce premier voyage prend entre 8h et 10h. Nous allons voyager de jour, je sais que le paysage est très joli. Rendu à Guayaquil, nous prenons un autre autobus à 23h30 qui nous amènera à Mancora. Nous débarquerons de l'autobus vers 8h le lendemain matin. C'est beaucoup de voyagement mais on aura tout le temps pour se reposer rendu là bas.

Popo ne viendra pas à Mancora. Il doit passer le jour de l'an chez la mère de Daniel qui a deux chiens. Il aura donc des amis pour fêter la nouvelle année. Comme tu as pu voir sur facebook, Popo avait perdu sa balle dans une bouche d'égout dans le stationnement devant la porte. Je lui lance souvent la balle à cet endroit mais j'ai découvert, au grand malheur de Popo qu'une des bouche d'égout n'avait qu'un demi couvercle. Nous sommes donc allés aujourd'hui faire un petit tour au centre d'achat et j'ai ramené 3 belles balles de tenis neuves pour Popo. Il était très content.

Le temps passe très vite ici. Je le vois pas vraiement passer, disons que j'ai pas le temps de le regarder passer. C'est bon signe. Je suis bien heureux d'être ici. Il y beaucoup d'amis, toujours du nouveau monde à rencontrer. Tous le monde est très gentil. Mon espagnol s'améliore un peu mais j'avoue que je parle habituellement en français, surtout depuis que Kaya est ici. C'est dans les sorties que je me pratique. Plusieurs personnes offrent de me parler en anglais mais je refuse. J'arrive à comprendre presque tout. La prochaine étape serait d'apprendre mes temps de verbe. Ça me donnerait un bon petit coup de main. 

Sur ce, je t'embrasse fort. Je te répète que tu es la bienvenue si t'as le goût de venir boire un petit café. Si le ciel est dégagé, je pourrai te montrer le volcan devant chez moi. 

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